Patrimoine rural

Après la moisson Après la moisson

Grâce à la fertilité du limon hesbayen, les céréales donnent de belles récoltes. Aujourd'hui, le machinisme et la technique ont conquis le fermier : tracteurs, faucheuses, moissonneuses-batteuses, bref les outils les plus modernes, se sont implantés à la ferme pour un meilleur rendement et un plus grand confort de l'agriculteur.

La ferme Bayard La ferme Bayard

Les exploitations agricoles se sont développées à Loncin à la fin du 15e siècle. Elles s'élevaient à proximité du château de part et d'autre de la rue de Jemeppe, à l'endroit est enjambée aujourd'hui par l'autoroute. Ces fermes ont d'ailleurs été expropriées en 1965 pour permettre l'implantation de l'échangeur. Ainsi, ces témoins de la prospérité de notre agriculture disparaissaient.

La ferme Bayard et la famille Bourdoux La ferme Bayard et la famille Bourdoux

La ferme Bayard voisinait l'ancien cimetière. Sa construction remontait à la fin du 17e siècle. A l'époque, elle était appelée "cense de la Basse-Cour". Elle fut divisée en 1789. Lors de l'expropriation de 1965, les deux fermes étaient respectivement exploitées par la famille Bourdoux et par Monsieur Houbrechts et ses fils.

La ferme Bayard et la cour intérieure La ferme Bayard et la cour intérieure

Une vue de la cour intérieure de la cense de la Basse-Cour. Elle montre la tour carrée du 15e siècle aménagée en porche, flanquée d'une haute tourelle hexagonale avec la porte d'entrée du corps de logis. Sur les étables, de part et d'autre de la cour, on distingue deux crucifix tracés à la chaux. Ils devaient protéger le bétail des épidémies.

La ferme Gendarme-Souris La ferme Gendarme-Souris

Elle était située place des Anciens Combattants, à l'emplacement actuel du Centre culturel. Alleur présentait jadis un aspect rural avec la présence de deux grosses fermes.

Aux champs Aux champs

La culture maraîchère était en plein essor sur les coteaux ensoleillés du côté d'Ans? La carte a été postée à Ans, peut-être par un ouvrier maraîcher. Peut-être était-il un descendant de ces "Cherwiers", ancien métier liégeois qui regroupait tous les travailleurs de la terre et qui était accessible aux banlieusards.