Patrimoine industriel

Moulin à eau Moulin à eau

Les moulins hydrauliques avec leur grande roue à aubes étaient situés dans le bas de la commune. Ils étaient actionnés par la Légia, un affluent de la Meuse, qui prend sa source sur les hauteurs d'Ans. Actuellement, la Légia n'est plus visible car elle a été canalisée sur l'entièreté de son parcours.

La fabrique de cigares Hachès La fabrique de cigares Hachès

La fabrique de cigares et la maison du patron datent de 1907 et sont situés rue Lambert Dewonck à l'angle de la rue Vanderweye. Le caractère agricole de la région et l'arrivée sur le marché des tabacs étrangers font reconvertir les bâtiments en moulin. Le moulin Melin a fermé ses portes au début des années 80, après s'être spécialisé dans les aliments pour bestiaux.

La fabrique de cigares Hachès La fabrique de cigares Hachès

On peut aisément constater le jeune âge des ouvrières. Jour après jour, année après année, les hommes, les femmes, et même des enfants de moins de 10 ans devaient travailler de 11 à 13 heures par jour, et cela six jours par semaine pour un salaire de misère qui leur permettait à peine de subvenir aux besoins vitaux de la famille.

La sucrerie La sucrerie

La betterave sucrière a été de tout temps une des principales ressources de la Hesbaye. De nombreuses sucreries étaient réparties aux principaux carrefours. Celle d'Alleur s'élevait en bordure du vicinal Liège-Oreye et auparavant sur l'itinéraire du tram à vapeur venant de la gare d'Ans et ralliant les villages hesbignons. Les confitureries Lamby et Dabin on également occupé ce petit site industriel.

La botteresse liégeoise La botteresse liégeoise

Les botteresses étaient recrutées dans nos villages et formaient une corporation tout à fait locale. La botte accrochée sur le dos, elles assuraient le transport des marchandises. Elles gagnaient des marchés de la ville par une multitude de petits sentiers campagnards, dont un avait gardé leur nom. Le sentier des botteresses rejoignait Tongres par Waroux à travers champs, à partir de la rue des Charrons.

Les puits de phosphates Les puits de phosphates

Les gisements de phosphate de chaux étaient situés à une profondeur de 10 à 20 mètres. L'extraction se faisait par des puits boisés avec des galeries souterraines comme pour le charbon. Le phosphate était remonté à l'aide d'un treuil manuel actionné par des ouvrières qui gagnaient 1,75 fr. à 2 fr. par jour. Le phosphate était utilisé par les agriculteurs pour fertiliser leurs terres.

La lampisterie de la Fabrique liégeoise de lampes de sûreté La lampisterie de la Fabrique liégeoise de lampes de sûreté

La fabrique liégeoise des lampes de sûreté et de pièces de rechanges, administrée par Monsieur Hubert Joris, avait également une usine dans le nord de la France, à Jeumont. Les succès que la société avait obtenu aux expositions, dont une médaille d'or à Paris en 1900, lui ont permis d'agrandir l'usine de Loncin en 1911, à tel point qu'elle avait doublé la surface de ses ateliers.

Les usines De Rihon Les usines De Rihon

Les usines De Rihon étaient situées derrière la gare d'Ans sur la commune de Loncin à la limite d'Ans. A côté d'elle se dressait la briqueterie. Les ateliers de constructions métalliques et d'estampage De Rihon furent rachetées en 1936 par la Nouvelle Fabrique Belge de Margarine Albert Hanet plus connue sous le nom de margarine Adi qui cessa sa production en 1964. Depuis 1970, le site est occupé par la société Cabot Belgium qui produit des matières entrant dans la composition du plastique.

Le moulin Schwachhofer Le moulin Schwachhofer

Au centre du village, rue de Jemeppe (en face de la rue du Ruisseau, actuellement rue des Quatre Sentiers) s'élevait le moulin Schwachhofer, installation mécanique, électrique pour la mouture des céréales. La fabrication et le mélange des engrais chimiques, le triage, le concassage des céréales. On y vendait aussi des graines de betteraves, pulpes, farine de coton et autres matières alimentaires pour le bétail. La disparition des fermes fit péricliter cet établissement, créé initialement par la famille Mommens et qui finit par fermer ses portes.

La sucrerie - ALLEUR La sucrerie - ALLEUR

En 1879, par suite de l’essor de la culture de la betterave sucrière, on créa une petite sucrerie où les fermiers d’Alleur conduisaient leurs récoltes. Lorsque les moyens de communications s’améliorèrent (création de la ligne du vicinal Ans-Oreye), certains gros fermiers abandonnèrent Alleur pour livrer leurs betteraves à la raffinerie d’Oreye où les prix payés étaient plus élevés. La sucrerie d’Alleur qui ne possédait ni les capitaux nécessaires, ni une direction suffisamment dynamique pour maintenir son matériel à hauteur du progrès, a disparu. Les bâtiments furent rachetés par un chocolatier qui fit faillite. Ils passèrent alors aux mains d’actionnaires de la chocolaterie qui les acquirent et y fondèrent une confiturerie.